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Le Sacrement de l'Onction des malades

Le 11 février dernier, fête de Notre Dame de Lourdes, notre communauté a accompagné par la prière tous ses membres qui ont reçu le sacrement de l'Onction des malades. Au cours des catéchismes ayant précédé cette importante journée, Mons. Claudio Gatti, a expliqué comme il est important de changer de mentalité quand on s'approche de ce sacrement. Ce n'est pas avec crainte, mais avec un esprit joyeux et serein, que l'on doit le recevoir, parce que tout sacrement renforce la grâce avant tout et est une rencontre avec le Christ, puisqu'il est une expression de l'immense amour que Dieu a pour nous. L'Evêque ordonné par Dieu s'en est remis aux prières des malades de la communauté qui ont reçu ce sacrement, parce que ceux qui souffrent ressemblent plus à Jésus et sont plus près de lui: "Je m'en remets à vos douleurs, à vos souffrances et aux tristes moments de vos journées pour l'avenir de l'Eglise. Soyez des flammes vivantes, ardentes, parce que le monde et l'Eglise ont besoin de votre lumière, de vos souffrances et de vos douleurs. Vous devez vous sentir comme des cierges allumés devant l'autel de Dieu et moi, officiellement et solennellement, je vous confie l'avenir de l'Eglise et mon avenir, parce que les malades sont plus proches de Dieu, ceux qui souffrent sont plus près de Jésus que ceux qui ne souffrent pas. Jésus a dit: " Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos". Qui peut mieux aider les deux enfants choisis par Dieu à accomplir la grande mission, que les malades et les souffrants par l'offrande de leurs journées, de leurs souffrances et de leurs prières ?

L'Onction des malades appelée communément "Extrême Onction", parce qu'elle est fréquemment administrée au malade à présent mourant, inconscient. On ne doit pas vivre ce sacrement comme une sorte de "laissez-passer pour l'âme", mais comme une grâce nécessaire pour aider ceux qui souffrent. Le sacrement peut être donné à ceux de santé fragile ou d'un âge avancé, mais aussi à ceux qui doivent subir une opération délicate et, au cas ou d'autres conditions similaires ou un état préoccupant devaient se représenter, il peut être administré à nouveau. L'Onction des malades aide le malade à souffrir, lui donne la grâce, la sérénité, la lumière et l'équilibre nécessaires pour affronter la maladie et être comme un phare qui brille au sein de la famille. C'est Jésus même qui s'incline sur celui qui souffre pour lui offrir Son aide, Sa compassion et Son réconfort. Pour certains l'aide consiste à être accompagné dans l'embrassement final avec Dieu, pour d'autres en une amélioration de leur état de santé ou même en une guérison. Notre sœur Marisa dans un de ses moments de très grande souffrance, alors qu'elle semblait être sur le point de s'envoler au Paradis, est parvenue à surmonter ce terrible moment après avoir reçu l'onction des malades. Parfois, ce sacrement peut donc redonner la vie, si telle est la volonté de Dieu. Dieu, en effet ne guérit pas toujours ses enfants, parce que la souffrance est une conséquence du péché originel et par justice Dieu ne peut l'annuler, mais aide et infuse force et courage. L'Onction des malades génère la grâce d'être uni au Seigneur et la force de pouvoir supporter maladies et souffrances. La souffrance fait peur, le Seigneur aussi en a fait l'expérience, c'est pourquoi il vient à la rencontre des malades, se mettant à leur côté.

Le 11 février dernier, Dieu a désiré que l'Evêque donne l'Onction des malades à divers membres de notre communauté, afin que le sens authentique de se sacrement se répande dans l'Eglise. Tous les Sacrements doivent être aimés, parce que pour être sortis de Son Côté, ils ont été voulus et institués par le Christ. Tous les Sacrements sont une conséquence explicite de la passion et de la mort du Christ, c'est pourquoi l'Onction des malades doit être également vue sous ce jour. Le 10 février, l'Evêque a affirmé pendant l'homélie:"Un petit grain sera jeté demain dans l'Eglise, afin qu'une nouvelle mentalité et conception puisse croître et s'étendre, grâce à laquelle on parviendra à recevoir avec joie ce sacrement. Combien de fois, dans le cas de maladies terminales, on attend trop longtemps pour donner le Sacrement à des malades qui ne sont plus lucides. On doit le faire avant, parce qu'après le malade ne se rend pas compte du sacrement qu'il reçoit. Ce sera demain un moment extrêmement important pour toute l'Eglise". Ce qui a poussé le Seigneur à intervenir en faveur des malades, et il en guéri un grand nombre, c'est son amour, sa miséricorde, sa compassion qui se sont manifestés, l'émouvant jusqu'aux larmes devant la tombe de son ami Lazare, et le jeune fils de la veuve de Naïs, alors qu'on le portait en terre. Le Seigneur a voulu que Son amour, Sa délicatesse et Sa sollicitude envers les malades restent dans l'Eglise.

Avant d'administrer l'Onction des malades, l'Evêque a rempli nos cœurs en disant: "Chaque fois que nous recevons un sacrement, nous rencontrons le Christ, aussi aujourd'hui, chers malades, vous rencontrez le Christ. Vous devez vous sentir en ce moment aimés par le Christ, parce qu'Il se tourne vers chacun de vous. Au moment où vous recevrez l'Onction des malades, sachez que le Christ, dans la personne de l'Evêque, s'approchera de chacun de vous avec amour, respect et estime. C'est une grâce qui inondera votre âme, un lot de bénédictions qui renforcera votre foi, une lumière profonde qui entrera dans votre cœur et devra vous illuminer et vous accompagner pour tout le temps que Dieu a fixé pour chacun de vous. N'en ayez pas peur, ni des Sacrements qu'Il a institués, Jésus s'incline sur chacun de vous, vous embrasse et s'émeut".